Depuis la période préhistorique, les hommes utilisent la fourrure des animaux afin de se couvrir et de s'habiller. En effet, à l'époque des Cro-Magnons, celle-ci permettait de lutter contre le froid et les intempéries. Mais aujourd'hui, la fourrure n'est qu'objet de luxe (manteaux, garnitures vestimentaires et accessoires de décoration). Chaque année, dans le monde, les animaux sont plus de 140 millions à mourir uniquement pour leur fourrure . Heureusement, des associations souvent parrainées par des célébrités (voir liste : http://www.mode-sans-fourrure.com/personnalites-engagees) luttent contre ces atrocités et protègent les victimes de la mode. Ainsi, des campagnes de sensibilisation soutenues par différentes marques notoires (voir liste : http://www.mode-sans-fourrure.com/ils-ont-change) recommandent l'achat de fourrures synthétiques et l'exploitent de plus en plus pour confectionner vêtements et accessoires.
Maintenant, se posent les questions suivantes : La fourrure synthétique est elle vraiment une bonne alternative à la vraie ? Est-elle plus saine au niveau de l'environnement que celle prélevée sur les animaux ?
Maintenant, se posent les questions suivantes : La fourrure synthétique est elle vraiment une bonne alternative à la vraie ? Est-elle plus saine au niveau de l'environnement que celle prélevée sur les animaux ?
La réponse est mitigée.
D'un côté, tout vaut mieux que la torture animale. Ces pauvres bêtes ne méritent en aucun cas de telles souffrances ... Mais l'utilisation de fourrure naturelle est moins nocive pour l'environnement puisqu'elle est durable, recyclable et 100 % biodégradable. De plus, les procédés de tannage et teinture utilisent principalement des composants chimiques non toxiques tel que le sel, l'eau, l'alun, le carbonate de sodium, la sciure, l'amidon de maïs et lanoline avec des règlements locaux rigoureux qui surveillent la protection de l'environnement.
La fausse fourrure permet de ne pas tuer des animaux dans des conditions cruelles pour leur peau. Elle participe ainsi à la sauvegarde de certaines espèces en voie de disparition et à celle de l'environnement. En revanche, la production de fausse fourrure consomme une ressource naturelle non renouvelable, le pétrole et des procédés chimiques qui dégagent des substances potentiellement nuisibles pour l'environnement, comme de l' oxyde d'azote ou autres composés polluants. Les objets en fausse fourrure, généralement moins durables, génèrent aussi plus de déchets non biodégradables à éliminer.
Autant ne pas en porter du tout comme ça, aucun problème ... : )
PETITE ASTUCE : Ne vous faîtes plus jamais avoir ! Distinguer la vraie fourrure de la fausse à l’œil nu ...
Pour la vraie fourrure ...
- Poils très doux, on aperçoit à leur base un duvet fin, assez fourni et légèrement bouclé.
- Poils très souples qui, lorsque l'on secoue doucement le vêtement, accompagnent le mouvement en donnant une impression de légèreté, une sensation "aérienne".
- Poils qui s'écartent très facilement lorsque l'on souffle doucement dessus, laissant apparaître le duvet sans effort.
- La fourrure n'a jamais un aspect écrasé, les poils ne forment pas de "paquets" et reprennent facilement leur forme initiale naturelle.
- Certains poils sont de longueur franchement plus grande et se distinguent du reste de la fourrure.
- En brûlant un poil, cela sent une odeur de corne (vous pouvez la comparer à l'odeur d'un cheveu brûlé).
Pour la fausse fourrure ...
- Poils plus rêches, voire rugueux et qui sont souvent "tordus", "pliés" à leur extrémité. Le duvet n'est jamais très imposant.
- Poils plus figés, plus "rigides" et qui n'accompagnent pas le mouvement avec légèreté.
- Poils qui ne s'écartent pas facilement en soufflant doucement dessus, laissant difficilement apercevoir la racine des poils.
- Poils souvent regroupés en paquets et qui peuvent garder un aspect écrasé lorsque la fourrure a été empilée sous d'autres vêtements.
- Poils relativement de même longueur qui ne distinguent pas franchement.
- En brûlant un poil, cela sent une odeur de plastique.
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